Rappel : l’indice national du fermage, composé à 60 % par un indice issu des valeurs moyennes du RBEA / ha (Revenu Brut d’Exploitation Agricole par hectare) sur les 5 dernières années et à 40% de l’indice du PIB. Pour le RBEA, le chiffre pris en compte pour l’année en cours est indicatif et normalement provisoire. Ce qui est consternant est qu’aucune correction n’est intégrée avec les chiffres définitifs. Il en découle, au terme des 10 années de l’indice national du fermage, la perte d’un point d’indice à fin 2018. Sur les 10 années, le cumul du manque à gagner est de 85 M€ pour les propriétaires bailleurs. Gageons que cette injustice aurait été rapidement corrigée si elle s’était faite au détriment des preneurs.