Pacte Loi d’Orientation & d’Avenir Agricoles - Syndicat Départemental de la Propriété Privée Rurale
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Pacte Loi d’Orientation & d’Avenir Agricoles

Le 9 septembre 2022 le Président de la République annonçait le lancement d’une concertation nationale pour construire un pacte et une loi d’orientation et d’avenir agricole. L’objectif de ce pacte est d’assurer la souveraineté alimentaire de notre pays en planifiant le renouvellement des générations, en accélérant l’adaptation face au changement climatique et la transition agroécologique. L’horizon fixé est celui de 2040.

Différents groupes de travail ont été organisés par le ministère avec des réunions échelonnées jusque début mai. Dans le même temps des concertations seront organisées dans toutes les régions sous l’égide des Chambres Régionales.

Le but est d’aboutir en juin, juillet à des propositions qui pourront se concrétiser en lois, règlements ou recommandations.

Au niveau du ministère il y a trois groupes de travail, « Orientation et Formation », «Adaptation et Transition face au changement climatique» et enfin celui où nous siégeons «Installation et Transmission».

La FNPPR a pu s’exprimer au milieu d’une soixantaine de participants après une intervention des J. A. et de la FNSEA qui a recommandé une « Modernisation » du statut du fermage.

La FNPPR a souligné, que ce qui surprenait le plus lorsque l’on avait une vision extérieure du monde agricole c’était l’entre soi ( dans les Tribunaux Paritaires des Baux Ruraux il y a des représentants de la FNSEA du cote des bailleurs et des preneurs , imaginons nous la CGT étant des deux côtés dans un tribunal de Prudhomme),un système très bloqué et dirigiste (Le SDREA de la Région Centre a été renégocié sans que rien ne change, ce qui concrètement veut dire que rien n’évoluera dans l’économie agricole pendant 12 ans).

La FNPPR a prôné la flexibilité, la multiplicité des modèles et qu’il fallait attirer des capitaux vers l’agriculture s’il on voulait faciliter l’installation des jeunes Pour ce faire une modernisation du statut du fermage était indispensable. Cela est d’autant plus nécessaire qu’une partie des agriculteurs qui quittent le métier, refusent de louer pour utiliser le travail à façon !

Il faut que nous nous mobilisions au niveau des Régions pour faire entendre notre voix et faire partager nos contributions dans ce débat. C’est une très belle opportunité pour notre syndicat de nous faire entendre.