RAPPORT D’ACTIVITES 2019 et 2020 - Syndicat Départemental de la Propriété Privée Rurale
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RAPPORT D’ACTIVITES 2019 et 2020

Nombre d’adhérents

Après un léger décrochage du nombre d’adhérents en 2018 pour les raisons que nous avions évoquées (nouvelles modalités CDOA rendant difficile de contacter les propriétaires concernés par les passages en Commission et Site internet non encore référencé) les choses sont revenues à la normale. Les « outils » de recrutement que constituent le Site internet qui permet de nous découvrir et la démarche volontariste CDOA visant à contacter les propriétaires bailleurs concernés par les dossiers traités en Commission des Structures ont bien rempli leurs objectifs. Ainsi, 44 nouveaux adhérents ont rejoint le SDPP56 en 2019 et 52 en 2020 (chiffre non atteint depuis plus 10 ans). La croissance du nombre d’adhérents est donc de retour malgré les départs inéluctables liés à la vente de terres ou à l’âge de nos adhérents. Bref, pas de croissance spectaculaire mais une situation satisfaisante quant au nombre d’adhérents

Faits marquants 2019

L’année 2019 a été surtout marquée par les élections aux chambres d’agriculture dont l’enjeu majeur était d’obtenir toute légitimité de notre Syndicat à représenter individuellement et collectivement les propriétaires dans les instances départementales et régionales ou notre présence est indispensable pour être entendus. Suite à l’élection de notre représentant à la Chambre d’Agriculture du Morbihan et fort de notre présence aux Tribunaux paritaires des baux ruraux de Vannes et Lorient, le SDPPR56 représente aujourd’hui sans partage les propriétaires-bailleurs dans toutes les instances départementales ou notre présence se justifie. Par contre, il nous est difficile de répondre aux sollicitations des organismes à connotation environnementale de type Natura 2000, Syndicats de vallée, etc. qui souhaitent la participation de représentants de la Propriété privée.

Activité 2020

2020 restera durablement marqué par la pandémie mondiale Covid-19 et par l’ampleur des contraintes imposées aux populations et/ou à des nations entières, dont la France, par leurs dirigeants. La vie de notre Syndicat n’a bien sûr pas été épargnée. Il a fallu assurer le fonctionnement du Syndicat dans un contexte irréel et via des procédures dégradées : accès à la chambre restreint, difficultés liées à la réception et à l’envoi du courrier postal, etc.. 6 Le fonctionnement des permanences a été le plus impacté. Après les avoir purement et simplement supprimées pendant la durée du confinement, il a été possible de les organiser sur rendez-vous comme c’est encore le cas. Effet, la Chambre d’Agriculture ne souhaite pas que plusieurs visiteurs attendent simultanément à proximité de la permanence comme c’était le cas. Ceci n’a pas que des inconvénients de part et d’autre mais la gestion des Rdv s’avère contraignante et très certainement un peu dissuasive pour certains. Il faudra donc décider si nous maintenons ou non ce mode de fonctionnement à l’avenir.

Communication et optimisation des coûts

Comme évoqué lors du rapport financier, le Courrier du Syndicat est désormais adressé en format électronique à un nombre croissant d’adhérents (aujourd’hui plus de 250) qui les reçoivent en PJ via la messagerie. Lire un document sur son ordinateur est moins confortable que de disposer du support papier mais ceci va dans le sens du respect de l’environnement et constitue une source d’économie non négligeable pour notre Syndicat comme nous l’avons vu dans les comptes. Il convient donc de remercier vivement les adhérents qui acceptent ce mode de diffusion. Les communications plus ponctuelles tendent à se renforcer notamment pour les actualités nationales fournies par la FNPPR. Elles sont et resteront adressées uniquement aux adhérents dont nous disposons de l’adresse mail (charge de travail et contrainte économique obligent). N’hésitez à vous rendre service en nous confiant votre adresse mail si vous en disposez bien sûr. Nous nous engageons sur la confidentialité.

Site internet

Notre site a été reconnu en 2019 comme le plus ‘attractif’ des sites actuels au sein des SDPPR Pour autant, le site est susceptible d’évoluer pour devenir plus vivant via la mise en ligne d’actualités mais la société Capéré qui a développé le site a cessé son activité. Ce qui nous met en situation délicate pour effectuer toute modification / évolution. Pour la même raison, nous ne disposons plus des chiffres de fréquentation mais tout prouve que notre site est très visité et qu’il joue bien son rôle majeur de nous faire découvrir et de donner un bon aperçu de la raison d’être et des services apportés par notre Syndicat. Les nombreuses sollicitations via ce canal en attestent.

Outil de gestion ..

Nous l’avions évoqué lors de notre AG 2019, de multiples raisons nous incitent à nous doter d’un outil de gestion à même de favoriser et de fiabiliser un travail collectif faisant intervenir des interlocuteurs distants (secrétariat, trésorier, président, administrateurs si besoin) et d’optimiser les coûts de fonctionnement, d’affranchissement, etc.. Par ailleurs, il nous est fait obligation par la CNIL d’assurer la confidentialité des données stockées, Suite à ceci, nous avions opté pour le logiciel CIEL Associations. Malheureusement, lors du paramétrage et le début de mise en œuvre, ce logiciel s’est montré inadapté sur 2 aspects importants : nombre de rubriques personnalisables et double paramétrage du barème de cotisations. Nous n’avons donc pas renouvelé le droit d’usage du produit fin 2019. Ceci nous oblige à poursuivre nos recherches pour une solution performante et adaptée à nos besoins sur la base d‘un cahier des charges plus approfondi qui reste à établir.

Constat / projection .

Bien que vous en soyez seuls juges, tout laisse penser que notre Syndicat assume correctement ses missions. Cependant, comme évoqué, ceci cache la nécessité d’une organisation plus efficiente pour répondre à des sollicitations nombreuses, complexes et variées mais pour favoriser une croissance qui s’impose pour mieux nous faire entendre. Le fonctionnement de notre Syndicat, trop centré sur le président, doit laisser place à une nouvelle organisation visant à être plus efficace par une répartition plus équilibrée des responsabilités et des tâches. Dans cette réflexion, il convient de prendre en compte la dimension régionale susceptible de permettre la mutualisation de certaines tâches via des outils ou des pratiques communes. C’est le challenge que nous nous devons de relever au plus tôt.